1. Le résultat d'un éRIC est absolument infalsifiable

1.1. Quatre contrôles complémentaires

1.1.1. La carte d'identité électronique

- La carte d'identité électronique (eID), et l'accès en ligne au registre national (RN, registre informatisé de la population), sert à vérifier que la personne peut signer (majeure et disposant de ses droits civiques) et a un code postal concerné par la signature.
Par exemple, une personne de Charleroi, code postal 6000, est concernée par Charleroi, le Hainaut, la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et l'état fédéral.

- La carte d'identité électronique (eID), et l'accès en ligne au registre national (RN, registre informatisé de la population), sert aussi à vérifier que la personne n'a pas déjà signé cet éRIC.

Impossibilté de signer si on n'a pas le droit de signature ou si on n'est pas concerné.
Impossibilité de signer plusieurs fois.

1.1.2. Affichage immédiat des résultats à la personne qui vient de signer

Exemple de résultat de signature, présenté immédiatement au signataire et enregistré sur son ordinateur.

- Le signataire voit immédiatement et enregistre sur son ordinateur le résultat de sa signature.
Cette preuve officielle lui permet de contrôler le résultat immédiat et la validité du résultat final (comme nous le verrons dans l'exemple ci-dessous).

1.1.3. Affichage en temps réel de l'historique des résultats

Exemple d'historique, en temps réel, de la signature, présenté à toute personne qui le souhaite et enregistré sur son ordinateur.

Historique vu par S1 (Signataire 1) à 17 h

Historique vu par S2 à 16 h

Historique vu par S3 à 16 h 30

En plus de l'historique, en temps réel, le signataire peut, à tout moment, repérer sa signature et vérifier le résultat affiché.
L'enregistrement d'historiques sur son ordinateur permet à chacun de contrôler la validité du résultat final (comme nous le verrons dans l'exemple ci-dessous).

1.1.4. Clôture automatique des signatures

Exemple de résultat de signature, avec clôture automatique, présenté immédiatement au signataire et enregistré sur son ordinateur.

- L'application clôture automatiquement la signature lorsqu'une majorité est atteinte. Le nombre total de citoyens concernés est fourni par le RN et le calcul de la majorité est une simple division.

Cette clôture est signalée immédiatement au signataire et dans l'historique. Cette preuve officielle permet de contrôler le résultat immédiat et la validité du résultat final (comme nous le verrons dans l'exemple ci-dessous).

1.2. Preuve de l'infalsifiablité

1.2.1. Énoncé de l'exemple

L'exemple choisi est volontairement simple pour deux raisons.
Une raison didactique. Permettre à chacun de comprendre le mécanisme et de l'appliquer, par lui-même, à des cas plus complexes.
Une raison pragmatique. Il est inutile de compliquer car les conclusions de l'exemple s'appliquent à tous les cas.

Dans une minuscule commune, 3 citoyens peuvent signer un éRIC pour l'installation d'un feu rouge dans la rue principale.
La signature est clôturée Pour et un pirate veut faire croire qu'elle est clôturée Contre sans qu'on puisse s'en apercevoir.

1.2.2. Historiques possibles

Il existe 5 combinaisons de Pour et de Contre permettant une clôture automatique Pour.
Seules 2 d'entr'elles sont réellement possibles.

Il existe 5 combinaisons de Pour et de Contre permettant une clôture automatique Contre.
Seule 1 d'entr'elles est réellement possible.

1.2.3. Tentative n° 1 - Le pirate veut faire croire que certains ont signé contre alors qu'ils ont signé pour

Ici, la question est : "comment faire pour passer d'un historique réel à un falsifié, sans qu'on puisse le voir ?".

Voici une manière, parmi d'autres, de prouver que c'est impossible.

1.2.4. Tentative n° 2 - Ne jamais clôturer en omettant d'afficher certaines signatures

Ici, la question est : "comment faire pour masquer des signatures Pour, sans qu'on puisse s'en apercevoir ?".

C'est évidemment impossible car chaque signataire possède la preuve de sa signature et de l'heure exacte de cette signature.

1.2.5. Tentative n° 3 - Clôturer Contre en créant des signatures fictives

Ici, la question est : "comment faire pour enregistrer des signatures fictives, jusqu'à clôture automatique Contre, sans qu'on puisse s'en apercevoir ?".

C'est évidemment impossible car chaque signataire possède la preuve de sa signature et de l'heure exacte de cette signature ET qu'il est impossible, grâce à l'eID et au registre national, d'inventer des citoyens.
Les citoyens, censés avoir signé, sans l'avoir fait, qui signalent une anomalie en grand nombre déjoueront la tentative.

Une fois de plus, le trucage est impossible.

1.2.6. Conclusions

CQFD ! Ce qu'il fallait démontrer !

"Après avoir éliminé tout ce qu'on peut, la seule possibilité qui reste est forcément la vérité." - Scherlock Holmes

la signature, authentifiée par la carte d'identité électronique, et le placement permanent sous la loupe des citoyens du monde entier rendent le résultat d'un éRIC infalsifiable !

Mais pourqoui, sachant que l'éRIC apporte la démocratie, que les élections de 2019 sont, peut-être, leur dernière occasion d'être entendus et qu'il suffit de signer une pétition majoritaire pour y arriver, les Belges ne saisissent-ils pas cette chance ?