D'une part, l'état belge et ses régions sont l'ultime moyen pour nous de continuer à profiter de certains avantages.
Le libre-échange serait une douche bienfaisante
Le libre-échangisme est la principale croyance économique de ce siècle. Le monde entier y succombe, y compris la Russie et la Chine. Les théoriciens et partisans du libre-échange affirment que les deux pays qui le pratiquent vont en bénéficier. Non seulement le pays le plus riche fait progresser l'autre par un effet de vases communicants mais en plus un arrosage bienfaisant se déverse sur eux, il s'appelle croissance, effet de levier ou accélérateur
Les détournements et les fuites organisées appauvrissent les plus riches
En réalité, l'arrosage détourné et les vases troués consciencieusement se déversent dans l'océan des profiteurs. Les deux vases arrêtent de se vider au niveau du trou le plus bas. Ce trou bas correspond au minimum vital du pays le plus pauvre.
Uni-Européen ?
La situation ne change pas, même si on tient compte de l'Union Européenne. A la fin, tout le monde est aussi pauvre que les plus pauvres. Sauf les profiteurs, bien sûr.
Si l'Union Européenne enrichissait toute sa population, la Belgique accepterait peut-être de devenir une de ses régions.
Force est de constater que nous sommes très loin du compte et que le projet d'austérité, de privatisation et de réduction des services publics imposé par l'UE fait
craindre le pire, va à l'encontre des aspirations belges et conforte le constat des vases communiquants.
Première possibilité : l'UE se protège. La douche bienfaisante arrose à nouveau ses habitants. Riches et pauvres en profitent
Ce qui est insupportable, c'est de ne jamais avoir droit à la parole.
Nous sommes des citoyens capables de juger de la gravité de la situation et d'exprimer notre volonté. Nous sommes capables de peser le pour et le contre et de
décider en connaissance de cause.
Pourquoi n'exigeons-nous pas de pouvoir imposer notre avis chaque fois que nous le jugeons utile ?
Dans ce cas-ci, il s'agirait de décider si nous voulons boucher les trous et couper les détournements et à quels endroits poser les bouchons et les barrages.
Deuxième possibilité : protéger notre petit espace reconnu internationalement
Première possibilité : la vision uni-européenne qui préconise de s'en remettre à l'Union pour placer les bouchons et les barrages.
Comme nous l'avons vu, les plans de l'UE ne vont pas dans le bon sens.
Deuxième possibilité : juguler et garrotter chez nous, sans attendre que les autres pays agissent.
Plus de douche bienfaisante, quoique, mais au moins notre argent ne fuit plus à l'étranger.
Troisième possibilité : ne rien faire et attendre comme un poulet de basse-cour élevé aux grains. Tout ira "bien" jusqu'au jour ou nous aurons la tête coupée et serons mis
au four.
Voilà un exemple de ce que nous pourrions examiner, tous ensemble, si nous disposions de l'éRIC.
La Belgique est notre dernier rempart reconnu internationalement
Pourquoi rester Belge ?
Cette question est une provocation destinée à électro-choquer le lecteur et à l'amener à prendre conscience.
La Belgique est notre dernier espace possible d'action.
éRIC mondial ? => nous serons tous morts d'ici là.
éRIC uni-européen ? => comment onze millions de Belges pourraient-ils convaincre tous les autres ? Oublions ça.
L'éRIC belge est notre ceinture de sécurité, notre issue de secours, notre siège éjectable, notre parachute.
Nous devons exiger l'éRIC en Belgique.